Par Luc Dini, membre Senior 3AF, co-chairman de la conférence IAMD de la 3AF  | Article à retrouver p.10, paru dans le numéro 31 de la Lettre 3AF (mai-juin 2018), le bulletin de la société savante de l’Aéronautique et de l’Espace.

3AF a lancé la conférence Missile Defense en 2004, en raison des enjeux de la défense antimissile pour l’Europe, en lien avec les initiatives américaines, de l’OTAN, d’Israël mais aussi de l’Asie, sans oublier la Russie. Depuis quelques années nous constatons d’une part que les menaces évoluent sur fond de crises ou de tensions régionales (Syrie, Yémen), d’autre part que le besoin en défense antimissile se confirme, mais avec des frontières qui évoluent entre les défenses antimissile balistique et les défenses aériennes, entre les défenses du territoire et de théâtre, voire avec la défense spatiale. L’ère de la défense aérienne et antimissile intégrée est née ou renait, mais aussi celle de nouvelles doctrines de défense aérospatiale intégrée et de déni d’accès qui les accompagnent, sans oublier les doctrines de dissuasion nucléaire ou leurs éventuelles évolutions. 

Cet article s’appuie sur une intervention de Luc Dini, “ débatteur ” de Bruno Tertrais, conférencier sur le thème Défense antimissile et dissuasion, dans le cadre de la chaire enjeux stratégiques de la Sorbonne, le 19 mars 2018.

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