La prospective n’est pas une science exacte et de nombreux événements de nature politique, sociale, économique et technique font que les programmes complexes et longs peuvent voir leur pertinence varier au fil du temps. Les fruits des investissements en R&D orientée ne sont donc pas forcément ceux que l’on attendait. Certains programmes n’ont pas eu le succès espéré, l’investissement est-il pour autant à passer totalement par pertes et profits ?
L’exemple du Concorde traité dans cet article d’Alain Crémieux, qui a été attaché d’armement à Londres et à Washington, en poste à l’Otan et directeur du CHEar aborde avec subtilité cette question, mais il se garde de transposer au projet d’avion fusée chinois visant à relier Pékin à New York en une heure et quarante minutes.