Nous, Français, avons toujours eu du mal à comprendre les principes du fonctionnement de la force de dissuasion anglaise et, c’est essentiel, son articulation avec le système de dissuasion des États- Unis.

Un livre récent, au demeurant fort bien écrit, Britain alone par Philip Stephens, le principal journaliste « politique extérieure » du Financial Times qui vient de prendre sa retraite, centré sur les relations du Royaume-Uni avec l’Europe continentale et l’Union européenne (j’y vais – je n’y vais pas, j’y suis – je n’y suis pas, j’adhère – sans adhérer, j’en sors – je n’en sors pas, j’en suis sorti – en suis-je vraiment sorti…), ainsi qu’avec les États-Unis (que ne ferait-on pas pour entretenir la relation spéciale -ou son apparence ?) consacre un chapitre bien documenté à la force de dissuasion anglaise, l’obtention et le maintien de cette force ayant eu et ayant encore une incidence majeure sur les options de politique extérieure du Royaume-Uni, y compris avec l’Union européenne.

Dans cette note, l’auteur se limite à un essai de compréhension de la logique de la dissuasion anglaise, en utilisant ce chapitre, ainsi que d’autres passages de ce livre, mais aussi évidemment ce qu’il en savais plus ou moins sûrement antérieurement.

TÉLÉCHARGER L'ARTICLE