Le Franc CFA
est-il un instrument
de domination post-coloniale ?
Avec Monsieur Pascal MACCHIONI,
Haut fonctionnaire au ministère de l’Economie et des Finances
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En 1960, année des indépendances, les nouveaux États indépendants de l’Afrique francophone (à l’exception de la Guinée) n’ont souhaité rompre, ni brutalement, ni totalement, les liens historiques qui les avaient unis depuis tant d’années avec la France. A cette fin un grand nombre d’accords de coopération ont été signés dans une variété de domaines en vue de faciliter une transition harmonieuse d’un statut colonial à un statut d’indépendance nationale.
Ainsi, dans le domaine économique ont-ils décidé de pérenniser dès les indépendances du début des années 60, l’institution du Franc CFA dont la création remontait au 25 décembre 1945.
Mais, dès les premières années de l’indépendance, et de façon sporadique et récurrente depuis lors, certaines voix se sont également élevées, aussi bien du côté de certains militants politiques africains qu’Occidentaux pour stigmatiser le Franc CFA comme symbole d’une domination post coloniale.
Aujourd’hui, à l’heure où le Franc CFA fait polémique, sa potentielle suppression pose la question des futures relations entre l’Europe, la France et les partenaires africains.
Notre intervenant :
Haut fonctionnaire du Ministère de l’Économie et des Finances, Monsieur Pascal Maccioni a effectué l’essentiel de sa carrière dans des fonctions diplomatiques en Afrique, en Amérique Latine, aux États-Unis et en Europe. Auteur d’un essai sur l’évolution des marchés financiers intitulé « L’argent de Zola : argent d’hier ou d’aujourd’hui ? », ainsi que de nombreux articles et conférences sur des sujets économiques ou historiques, il a exercé de 2011 à 2015 les fonctions de Censeur suppléant pour la France de la Banque Centrale des États d’Afrique Centrale.