Le 17 octobre 1855, aux pieds de Kil-Bouroun, l’enseigne de vaisseau Camille Doré, l’ingénieur de première classe Charles Brun et le capitaine de frégate Siméon Bourgois admirent depuis le pont supérieur de la Dévastation les dégâts infligés par les canons du mastodonte flottant à la forteresse de pierre. La guerre de Crimée touche alors à sa fin. Réunis par un même intérêt pour l’innovation que représentent la Dévastation et ses sisterships, les trois hommes devisent technologie et stratégie.

De leur rencontre presque fortuite va naître le projet fou de parvenir à construire un submersible de guerre.
Ce sera le Plongeur. Mais le temps presse car, outre-Atlantique, sont menées des expérimentations similaires. Ce roman, qui se lit comme un journal de bord, raconte l’aventure bien réelle de ces pionniers tenaces, leurs espoirs, leurs déconvenues, leurs échecs et leurs victoires jusqu’aux essais du tout premier navire sous-marin à propulsion mécanique. Le tout au milieu de l’effervescente vitalité du Rochefort du XIXe siècle et de ses arsenaux. L’histoire vous est contée par

François Guichard, ancien commandant de sous-marins, qui signe avec Premières plongées – vingt milles nautiques sous la mer un premier roman historique documenté et convaincant. (A. B.)

Premières plongées – Vingt milles nautiques sous la mer, François Guichard,
Éditions Vérone, 2021, 430 pages, 26 €.