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Euronaval 2022 : 3AED-IHEDN sera présente
18 octobre 2022 - 21 octobre 2022
3AED-IHEDN prépare sa venue sur le salon EURONAVAL 2022, du 18 au 20 octobre, à Paris Le Bourget. A cette occasion, nous vous proposerons une conférence dédiée aux enjeux du secteur naval et maritime.
A cette occasion, Valérie Bertheau, présidente de 3AED-IHEDN, animera la table ronde « Défis environnementaux : changement climatique, solutions durables » et interrogera les intervenants de ce panel sur les nouveaux modes de propulsions dans le monde maritime face aux nouvelles réglementations de l’Organisation Maritime Mondiale ainsi que leurs conséquences pour les armées.
Avec la participation du CC Romain EUVRARD, officier correspondant d’état-major au Bureau « Plans » à l’Etat-major de la Marine, Bertrand LARS, directeur Domaine Technique Energie de Naval Group et Yves PARLIER, CEO de Beyond-the-Sea. La modération sera assurée par Valérie Bertheau, présidente de 3AED-IHEDN.
De nouvelles normes entreront en vigueur en 2023 afin que les compagnies maritimes accélèrent la décarbonation de leur flotte. Actuellement, l’objectif fixé par l’OMI est la réduction de 40% des émissions de CO2 du transport maritime mondial pour 2030.
DEUX PARTIES STRUCTURENT CETTE NOUVELLE ETAPE
A partir de 2023, les compagnies maritimes devront respecter les exigences de conformité suivantes (ou le cas échéant, mettre en œuvre les actions nécessaires) :
- Approche technique : Equiper les navires, dès 2023, de moteurs ou limiteurs de puissance permettant de réduire instantanément leurs émissions de carbone
- Approche opérationnelle : Création d’une notation pour chaque navire appelée CII (Carbon Intensity Index)classant les navires de la note A à E. La note minimum que doivent atteindre les navires est C. Si un navire est classé D ou E, un plan de mesures correctives devra être présenté et le navire corrigé en suivant. Au bout de trois années consécutives où aucune action n’est mise en place et le navire mal noté, ce dernier pourrait perdre les possibilités de navigation
A cela s’ajoutent :
- L’EEXI (Energy Efficiency Index for Ships In Service), indice de calcul des émissions de CO2 de toute la flotte
- Le SEEMP (Ship Energy Efficient Management Plan), plan de gestion de l’efficacité énergétique élaboré par navire.
Cette nouvelle réglementation devrait accélérer une transformation de la flotte marchande déjà en cours (modification des systèmes de propulsion, des carburants utilisés etc) mais aussi toute l’activité navale (de la construction au démantèlement) ainsi que celle des ports qui accueillent les navires (infrastructures, taux d’occupation). Les marines d’état peuvent-elles rester à l’écart de cette transformation, comment est-elle susceptible d’influencer les opérations maritime, l’évolution des systèmes de propulsion ?